La plaine audoise et la montagne d’Alaric, au nord du massif des Corbières, a été le théâtre, le samedi 24 et le dimanche 25 juillet, d’un gigantesque incendie, au cours duquel 850 hectares de garrigues et de forêts ont été réduits en cendres.

Un feu qualifié par les pompiers de « complexe et virulent », en raison du vent fort, du relief et de la sécheresse, combattu avec l’aide de neuf canadairs, qui ont effectué 152 largages de produits retardant pendant la seule journée de samedi.

Des renforts sont rapidement arrivés sur les lieux, en provenance de la région, mais aussi des Bouches du Rhône, de Charente ou du Cantal, et au total, près de neuf cent pompiers ont été engagés face aux flammes.

Si le désastre environnemental est immense, on ne déplore aucun blessé. Seules la toiture d’une maison et une voiture ont été détériorées par les flammes.

Néanmoins, l’incendie a eu des répercutions importantes : l’Espagne a ainsi été privée d’une partie de son approvisionnement électrique, la ligne à haute tension qui la relie au réseau européen ayant été touchée.

Idriss Bigou-Gilles est un jeune photographe de presse indépendant qui vit et travaille dans les Corbières depuis quelques années. Il a l’habitude de suivre et d’illustrer le Banquet du Livre. Nous lui avons demandé de nous raconter en images cette drôle d’année qui s’achève.